Il est presque 21 heures, Sonia est partie il y a environ trente minutes.
J’ai toujours faim, les quatre yaourts sont déjà loin, et je suis seul allongé sur le dos dans mon lit barricadé.
Le fric, toujours le fric.
Sonia est en train d’approcher la table de lit lorsque surgit une femme en imperméable demi-saison, sacoche dans une main et porte document dans l’autre: c’est l’agent d’Happytal.
Gerep: moins j’en fais, mieux je me porte.
Le contrat que vous avez demandé n’est pas en service actuellement Enfin, à deux jours de la fin de ma portabilité des contrats de santé et de prévoyance, Gerep convient que j’ai raison.Gerep met en place,…
Unité de Soins Intensifs Neurologiques : 1er après-midi.
Je reste comme de longues secondes, une sorte de torpeur. Un moment au bord de l’abandon, l’envie que le temps soit suspendu pour décider.
Mais le temps presse.
Désagréable moment
Il est environ 17h lorsque la faim commence vraiment à se faire sentir et ne me laisse plus somnoler.
Je suis certes épuisé, mais surtout: je suis affamé!
Gerep: cafouillages et amateurisme en matière de prévoyance.
Comme je l’évoquais il y a quelques jours, la situation avec GEREP est vite devenue compliquée.
Ce chapitre met en lumière les cafouillages et l’amateurisme du courtier.
Hospitalisé en USIN? ce n’est pas l’endroit pour trouver un job.
Certes je suis en train de subir un thrombolyse, j’ai toujours mon côté droit paralysé, mais je pense en permanence à ce rendez-vous avec cette PME industrielle pour prendre la direction de leur projet ERP.
Unité de Soins Intensifs Neurologiques – premier matin
Mon coeur, je suis là – dit Sonia en me caressant la joue.
J’ai besoin de la rassurer : comment lui faire comprendre que je sais toujours qui je suis, qui elle est, que mes souvenirs me semblent complets?