Gerep: cafouillages et amateurisme en matière de prévoyance.

Ceci est le troisième chapitre du cauchemar Gerep.
Pour commencer par le début de l’histoire, c’est ici.

Tout de suite après mon appel chez AXA le 1er aout 2019, j’ai recherché sur internet tout ce que je pouvais trouver au sujet de la portabilité.
Cela me prend du temps et de l’énergie.
J’ai subi mes traumas du cervelet et du tronc rachidien, il y a moins de deux mois, et je dois m’allonger dans le noir toutes les demi-heure pour à peu prés autant.

Il me faudra toute la matinée pour comprendre les articles du Code de la Sécurité Social qui régissent la portabilité. En particulier, je note que l’article L911-8 prévoit que la portabilité ne peut excéder 12 mois.

J’ai quitté mon ancien employeur le 24 août 2018, je suis convaincu que « c’est bon pour mon indemnisation au titre de la prévoyance ».
Cependant, dans moins d’un mois il existe un risque que ma mutuelle s’arrête. Hors, dans les prochaines semaines, des soins engendrant des frais de santé, je risque d’en avoir.

Gerep l’affirme : « Ca va bien se passer… »

Je vérifie une nouvelle fois sur l’extranet IRIS de GEREP: elle continue d’affirmer que mes droits sont acquis jusqu’au 31 décembre 2019.

Sceptique, j’envoie tout de même ce mail à GEREP:

Quelle est la date de fin de ma portabilité? Que se passe-t-il à la fin? me prévenez-vous? Me proposez un contrat individuel tant en garantie santé que prévoyance?

voir mon mail envoyé à GEREP le 1er août 2019 à 14h55.

Trois jours plus tard, GEREP confirme sa position:

Nous vous informons que votre contrat de portabilité prendra fin le 31/12/2019.
Si vous souhaitez bénéficier d’un contrat individuel suite à votre portabilité, il conviendra de nous en faire la demande.

voir la réponse reçue par mail de la part de GEREP le 4 août 2019.

Je reste moyennement convaincu, alors je prends à nouveau le temps de vérifier ma compréhension des textes réglementaires relatifs à la portabilité.
Le 7 août 2019, une nouvelle fois, je communique à GEREP ma surprise. Je rappelle les dispositions du Code de la Sécurité Sociale.
Je précise à nouveau ma date de départ de la société de portage salarial.
– Voir ce mail envoyé le 7 août 2019.

GEREP n’a pas jugé utile de répondre à ma demande.

Comme l’enjeu reste important pour moi et que le temps passe. Aussi, neuf jours avant la fin de ma portabilité, je relance encore une fois GEREP.
Par courrier simple doublé d’un mail, et je conclut ma demande réitérée par :

Néanmoins, s’il s’avère que tant mes garanties « frais médicaux » que le « contrat de prévoyance PEPS » prennent fin le 24 août 2019 au soir, il est urgent de me le faire savoir.
Si tel est le cas, je vous demande de faire connaître les conditions dans lesquelles je peux continuer de bénéficier de garanties équivalentes, tant pour les « frais médicaux » que pour la « prévoyance PEPS .

voir ce courrier simple et mail de relance que j’ai adressé à GEREP le 16 août 2019

Rétropédalage in extremis de Gerep

Finalement, 20 août 2019, Madame D. de GEREP me répond par mail. Elle confirme que ma portabilité prendra fin le 24 aout 2019 :

Après vérification auprès de la société CHOSE de votre date de sortie au 24/08/2019*, vous pouvez bénéficier du maintien jusqu’au 24/08/2019.
Par la suite, nous pouvons vous prolonger 12 mois supplémentaires sur le contrat intermission sur les mêmes garanties, en revanche l’intégralité de la cotisation sera prélevé sur votre compte bancaire d’un montant mensuelde 67.54€.

Madame D de GEREP, voir cette réponse reçue par email le 20 août 2019.
* la date est erronée dans la réponse de GEREP, c’est le 24/08/2018.

Je transmets les pièces administratives demandées et fait le nécessaire sans tarder. Le nouveau contrat est mis en place le 22 août 2019.

Suis-je donc, enfin, sorti d’affaire?
Non!

Je vous révèle trés bientôt la suite.

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