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Demandeur d’emploi et AVC: le début de la fin?

AVC : la descente aux enfers?
Demandeur d’emploi et AVC, et tout part en fumée?
Photo par Andres Lopez de FreeImages

Etre demandeur d’emploi en France, quand on approche la cinquantaine, peut être compliqué.
Soyez victime d’un AVC en plus, et c’est la descente aux enfers.

Avertissement

Avec ce premier article, je démarre une saga.
Je confesse que l’exercice me paraît difficile au moment où je commence:
Je veux dénoncer les comportements malhonnêtes sans accuser les individus.

Pour autant, ce sont bien des comportements humains qui nous causent, dans les entreprises et les administrations des maux supplémentaires.

Je tiens à rappeler, comme je l’explique dans le manifeste, que j’anonymise les identités des protagonistes personnes physiques, à l’exception, si bon me semble, des personnes ayant un mandat social ou une responsabilité publique.

Parlons AVC, argent et prévoyance

Tous les AVCistes avec qui j’ai pu échanger son unanimes: vivre un AVC crée un tsunami dans tous les aspects de votre vie. Dans cet article, je vais partager avec vous ce qui m’est arrivé sur un sujet tabou: l’argent.

Plus précisément, je vais illustrer au travers de mon expérience ce que beaucoup d’AVCistes évoquent.
Le constat qu’aujourd’hui, en France, les dispositifs de prévoyance, de solidarité, abandonnent dès que possible les victimes.

Car oui, c’est facile d’essayer de s’exonérer de ses responsabilités, lorsqu’on est assureur ou gestionnaire d’un contrat de prévoyance face à une victime handicapée.

Glorieux, probablement pas, je n’ai pas vu de publicité ventant les statistiques de rejet d’indemnisation, mais facile, oui sans doute.

Eléments de mon contexte professionnel

En janvier 2018, je suis devenu salarié d’une société de portage salarial, pour poursuivre ma mission de « Consultant » chez un client avec qui je travaillais depuis le 1er janvier 2016.

Fin août 2018, le contrat commercial entre mon employeur et mon client se termine.
En conséquence, mon contrat de travail salarié avec mon employeur prend également fin. Mon employeur met un terme à la période d’essai.

J’augmente mon employabilité

Je m’inscris à Pôle Emploi, et je deviens « Demandeur d’emploi indemnisé » début septembre 2018.
Conséquence immédiate mes ressources chutent de 37%.
Mes salaires étaient confortables et je tiendrai sans problème le temps de trouver une autre mission.

Pour maintenir mon employabilité, je me forme pour passer une certification professionnelle dans mon métier.
Et j’apprends aussi le marketing appliqué au métier de consultant.
J’ai dans l’idée de packager une offre pour la tester la vente dés le deuxième trimestre 2019.

Patatras!

Le 14 juin 2019 à 07h15, je suis victime de trois accidents vasculaires cérébraux consécutifs.

A ce moment là, la priorité et naturellement donné au diagnostic, au protocole de soins, à la découverte de mes nouvelles limites immédiates.

Pendant les semaines qui suivent, tout le monde se veut rassurant dés que j’aborde, de façon confuse, la question de « Comment je vais gagner ma vie maintenant? »

– « Vous aviez une mutuelle, une prévoyance? »
« Oui »
– « Bon et bien vous avez le temps, vous verrez cela plus tard, reposez-vous. »

Je ne m’inquiète pas: je suis demandeur d’emploi indemnisé, et je bénéficie du dispositif de portabilité des droits. Mon assureur prévoyance est AXA qui a délégué la gestion du contrat de prévoyance à GEREP.

J’ai toutes les informations à la maison, j’attendrais de rentrer pour m’occuper de cela.
Ma femme Sonia gère tout pour le moment: elle a appelé GEREP qui lui a simplement dit:
« Rappelez-nous plus tard, la prévoyance se déclenche 90 jours aprè le de début de l’arrêt maladie ».

Premières embûches

Le 25 juillet 2019, je débute la constitution de mon dossier sinistre prévoyance. Je formule ma demande auprès de GEREP, par email, en joignant mon attestation d’indemnités journalières de la CPAM

Une semaine passe et je n’ai aucune nouvelles de la part de GEREP, ne serait-ce qu’un accusé de réception.
Aussi, le 1er août 2019, je contacte le gestionnaire par téléphone.

« Je vérifie si [votre employeur] a un contrat prévoyance […]. Cela ne marche pas pour vous, vous êtes parti avant le transfert chez nous. Voyez avec AXA directement en les appelant au 01 76 76 39 xx »

En effet, GEREP est le gestionnaire de mon ancien employeur depuis le 1er janvier 2019. Or, j’ai quitté mon employeur quatre mois avant.

Contacté par téléphone, AXA me confirme que c’est à GEREP, en sa qualité de gestionnaire du contrat AXA pour le compte de mon ancien employeur de traiter ma demande.

Bref, GEREP et AXA commence à jouer au ping-pong en se repassant la patate chaude. Dans ces cas là, comme dirait ma grand-mère, « on a pas le cul sorti des ronces. »

Lisez dès maintenant la suite de ma « saga Gerep »

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